après combat : Nimil-Eähndil

**Wouah la vache, ça fait bien plus mal quand les infirmières posent leurs bandes que quand tu prends le coup !**
/- C'est toi qui n'as pas voulu d'anesthésie./
**Je suis pas une tarlouze, je dis juste que c'est pas logique, tu viens pour te soigner et te reposer et tu as plus mal à la fin.**
/- Bah, ça passera./
**Dès que je suis guéri, j'irais acheter le sort de contrôle des éléments, il faudra que tu puisses aussi te défendre lors des prochaines batailles. J'irais aussi chercher ma nouvelle épée.**
/- Oh non, on va encore devoir se battre, pff.../
**Nous sommes en guerre, nous avons un mois pour s'entraîner et on y retourne. Et Nérèg qui se fait plaisir sur les champs alors que je suis coincé ici, et ce lit qui pue les médocs et les désinfectants, j'en ai marre ! J'me casse, je me rétablirai plus vite dans mes quartiers.**
/- Et comment tu vas y aller ? Tu as une rotule en deux./
**J'm'en fous !**
Voulant me lever, une cohorte entière d'infirmières me saute dessus en m'interdisant de me lever.
- Eh oh, ça vas je vais pas me sauver ! Je peux au moins aller prendre l'air dans la cour ? Non, et merde.
/. En même temps, il aurait été assez amusant de te voir dans la cour avec un détachement d'infirmières pour te surveiller./
** Ah ta gueule ! Je dors !**

Depuis que le combat a pris fin, je me suis un peu rétabli. Le pire à l'infirmerie, ce n'est pas quand les infirmières refont les bandages ; c'est que Eähndil n'arrête pas de se plaindre et de gigoter en criant sur les infirmières qu'il est en pleine forme.
-Dit Eähndil, tu peux pas la fermer cinq minutes, ça fait des heures que tu brailles sans t'arrêter...
/Ouais ! Tu as raison Nimil, c'est insupportable ! Quel scopule, celui-là !/
#Oui, un scopule...#
/...Qui s'est fait battre !!!/
#Ça suffit Gajil, s'il s'énerve, c'est moi qui vais en subir les frais, pas toi.#
**Pitié ! Ne t'énerve pas, Eähndil, je déteste quand tu cries avec ta voix rauque de vieux nain grincheux.**

**Ah , j'ai enfin le droit de me dégourdir les jambes, même si je ne suis toujours pas autorisé à sortir de l'infirmerie, je peux au moins aller sur la terrasse. Je ne suis pas fait pour rester couché sans rien faire : chez nous, à Chapur, on avait un onguent spécial fait à base de champignons des mines et de diverses racines. ça arrachait toujours au début mais les effets étaient visibles au bout d'une nuit et le lendemain, on pouvait retourner s'entraîner. Dommage que nous n'en ayons pas ici et que je sois banni de toutes les cités naines, le seul moyen pour moi d'en trouver, ce serait au marché noir mais...**
/- Ah, c'est sûr que notre bon roi ne serait pas très content d'apprendre que tu fais du trafic de médicaments./
#- T'étais réveillé, depuis quand ?#
/- Depuis que tu fulmines contre ces infirmières, même tes pensées sont assourdissantes !/
#- Désolé, je ne savais pas que je pouvais crier dans mes pensées...
/- Bien sûr, puisque pour toi, c'est toujours le même volume, mais moi, j'entends comme si tu hurlais quand tu est énervé dans tes pensées et... attends, c'est quoi ce sourire sadique ?/
#- Rien rien t'inquiète.#
/- Je sens que je vais regretter de t'avoir dit que tu pouvais gueuler dans ta tête./